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Réforme de l’Etat : pour Di Rupo, le climat est au travail

Le président du PS, Elio Di Rupo, est d’avis qu’il existe un « climat qui permet de travailler » sur les pistes de refinancement des entités appelées à hériter de nouvelles compétences en cas de réforme de l’Etat.

« Il y a des marges de compromis possible, mais elles sont très étroites ». En termes de financement, la difficulté consiste notamment à concilier l’accroissement de l’autonomie et la nécessité de ne pas appauvrir les entités, a-t-il déclaré vendredi.

« L’optimisme est de volonté », a souligné M. Di Rupo, citant le philosophe Emile-Auguste Chartier, dit Alain. « Les choses évoluent. Parfois, cela a été très vite, parfois il y a eu un frein. Il faut étudier comment vont se répartir les recettes sur l’ensemble de la maison Belgique ».

Un groupe de travail, au sein duquel siègent des représentants des sept partis engagés dans les discussions institutionnelles, examine les possibilités d’approfondir et de faire coïncider un certain nombre de principes tels que la volonté d’accroissement de l’autonomie financière des entités fédérées, le refinancement du fédéral et de Bruxelles, mais aussi la nécessité de ne pas appauvrir structurellement les entités. « J’ai le sentiment que certains sont parfois venus avec des propositions dont ils n’ont pas toujours mesuré les conséquences », a dit le président du PS. Personne ne verra se réaliser 100% de son programme électoral, a-t-il prévenu.

Par ailleurs, les médiateurs chargés de débloquer la crise, organisent un certain nombre de contacts en vue de faire se rapprocher les points de vue sur le transfert des compétences envisagé par les sept partis. On devrait voir plus clair quant à la volonté d’avancer dans le chef des sept partenaires potentiels, dans le courant de la semaine prochaine.

Levif.be avec Belga

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