© Belga

Réforme de l’Etat et SIAMU: « profondément discriminatoire » pour les Bruxellois

Le Vif

Les réformes engagées par le gouvernement Di Rupo font miroiter monts et merveilles aux Bruxellois, mais malheureusement, tout est toujours balayé d’un revers de la main ou envoyé à une date ultérieure, a affirmé mercredi le député-bourgmestre de Schaerbeek, Bernard Clerfayt (FDF).

Selon lui, la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet a confirmé mardi que les Bruxellois ne se verraient pas octroyer un cent des 65 millions d’euros prévus pour la réforme des zones de secours. « Ceux-ci doivent à présent s’endormir sur les 61 millions d’euros prévus cette année dans le cadre du refinancement de Bruxelles. Pour justifier le non-financement du gouvernement dans les services de secours bruxellois, la ministre avait mis en avant les accords obtenus en termes de refinancement de Bruxelles », a affirmé Bernard Clerfayt.

D’après le député-bourgmestre FDF, le Siamu bruxellois est financé par les habitants de la Région-capitale, via la taxe régionale (89 euros) et le pourcentage d’agglomération via les additionnels à l’impôt des personnes physiques (51 euros). Les ménages bruxellois paient 2 fois plus que les habitants des deux autres régions pour ce service.

« Les Bruxellois participent financièrement à la réforme des zones de secours pour les citoyens des deux autres Régions et ne reçoivent pas un euro. C’est profondément discriminatoire », a ajouté Bernard Clerfayt.Toujours selon le député-bourgmestre de Schaerbeek, la Région centrale du Pays devrait dès lors pouvoir obtenir un financement équivalent au nombre total de pompiers -17% des pompiers du pays-, soit 11 millions d’euros.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire