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Refonte de la SNCB : ministre et syndicats campent sur leur position

Le ministre en charge des Entreprises publiques Paul Magnette et les deux principaux syndicats de la SNCB se sont rencontrés jeudi à propos de la future structure de la société de chemins de fer. Cette rencontre n’a pas livré de résultats probants, les deux parties campant sur leur position.

« Il ne s’est rien passé de particulier », a indiqué Luc Piens (ACV-Transcom) à l’issue de la réunion. « Les deux parties ont rappelé leur position et nous nous sommes penchés sur un calendrier de réunions », a-t-il ajouté.

« Les points problématiques ont à nouveau été pointés. Jusqu’à présent, chacun reste sur ses positions », a pour sa part souligné Jos Digneffe (CGSP-Cheminots).

Alors que le ministre Magnette a opté pour une structure bicéphale composée d’une société de transport (SNCB) et d’un gestionnaire de réseau (Infrabel), les syndicats appellent, eux, à une structure intégrée, à l’instar de ce qui prévalait avant la scission de la SNCB en 2005.

Parmi que les enjeux figurent notamment le statut des travailleurs du groupe SNCB ainsi que la gestion de la dette, qui atteindrait en fin d’année 3,786 milliards d’euros, selon une étude interne confidentielle révélée dans la presse mercredi.

Réuni dans la foulée de la rencontre entre le ministre et les syndicats, le bureau exécutif national de la CGSP Cheminots a réitéré sa position en faveur d’une structure intégrée et a mandaté ses représentants « afin de mener les négociations sur cette base et, le cas échéant, de prendre toutes les mesures nécessaires à la réalisation de cet objectif », a précisé le syndicat socialiste dans un communiqué.

Du côté de la CSC-Transcom, on a également réaffirmé son choix d’une structure intégrée, sans pour autant fermer la porte à des négociations avec le ministre. « Mais accepter de se mettre à la table des négociations ne veut pas dire qu’il y a un accord. Il y aura une évaluation et une analyse également sur le volet dette et relations financières », a indiqué Dominique Dalne, responsable au syndicat chrétien.

CGSP-Cheminots et CSC-Transcom se rencontrent vendredi matin pour accorder leur violon. En outre, une nouvelle rencontre entre le ministre des Entreprises publiques et les syndicats est d’ores et déjà prévue lundi après-midi.

Le Vif.be, avec Belga

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