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Rail : le MR et l’UWE plaident pour l’instauration d’un service minimum

« Le droit de faire grève a comme corollaire le droit de ne pas faire grève. Empêcher les navetteurs de circuler librement, bien souvent pour aller travailler, est inacceptable », affirme le président du MR Charles Michel. Et de plaider à nouveau pour l’instauration d’un service minimum en cas de grève.

En 3 semaines, la SNCB a été victime de 4 mouvements de grèves, rappelle le MR à l’occasion du mouvement surprise qui a perturbé le rail ce matin. « Le rail belge perd toute fiabilité aux yeux de ses utilisateurs qui sont à chaque fois pris en otage », dit Charles Michel.

Le président du MR souhaite relancer le débat sur le service minimum et rappelle que celui-ci implique la desserte minimale des lignes aux heures de pointe avec service minimum renforcé en période d’examens de manière à ne pas pénaliser les élèves et les étudiants.

« Nous ne nions pas le droit de grève, mais nous appelons les syndicats à éviter les grèves sauvages. Nous leur demandons de faire preuve d’imagination en trouvant d’autres moyens d’action qui ne mettent pas en péril le confort des utilisateurs du rail », affirme encore Charles Michel qui rappelle aux dirigeants du Groupe SNCB qu’il est de leur devoir d’assurer la paix sociale au sein de l’entreprise publique.

« Les entreprises payent 75 % des abonnements »

L’Union wallonne des entreprises (UWE) réclame également l’imposition d’un service minimum. « Après le 6 avril et le 8 avril, les usagers du rail wallon font les frais d’une troisième grève sauvage en une semaine. Parmi ces usagers, de très nombreux navetteurs se rendant à leur travail.

S’ils sont directement affectés par ces véritables prises d’otages, les entreprises qui les emploient ne le sont pas moins », souligne l’UWE dans un communiqué.

L’UWE estime aussi que ces entreprises doivent financer « un service non rendu » par la SNCB et rappelle que les abonnements des navetteurs sont pris en charge « à hauteur de minimum 75% » par les employeurs.

« Les entreprises attendent donc que le service public soit rendu. Non pas seulement parce qu’elles y contribuent directement mais bien parce que tout bénéficiaire d’un service public digne de ce nom est en droit d’attendre le meilleur service possible d’entités fortement subsidiées », ajoute l’UWE.

Le Vif.be, avec Belga

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