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Rail : déjà 7 mouvements de grève en 2011 contre 9 sur toute l’année 2010

On dénombre déjà sept actions de grève, spontanées ou annoncées, sur le réseau ferroviaire belge depuis le début de l’année, contre neuf sur l’ensemble de l’année 2010, a-t-on appris auprès de Louis Maraite, porte-parole de la SNCB Holding.

L’an dernier, cinq actions spontanées et quatre actions annoncées se sont produites sur le réseau ferroviaire belge, dont une grève générale le 16 février, le lendemain de l’accident ferroviaire de Buizingen. Les autres actions étaient des actions locales et ponctuelles, a expliqué Louis Maraite.

Depuis 2011, soit sur trois mois et demi, on dénombre déjà quatre actions spontanées et trois actions annoncées, indique le porte-parole. Il s’agit à chaque fois d’actions locales et ponctuelles qui ont toutefois un impact sur l’ensemble du réseau.

« Nous sortons d’une très rude période de négociations sur le dossier Cargo et la création de B-Logistics. Dès lors, certaines petites revendications locales ont pu être reportées ou mises de côté, ce qui a irrité le personnel », explique le porte-parole de la SNCB-Holding.

« Il y a néanmoins des accords sociaux entre la direction et les syndicats qui rendent illégales ces actions spontanées, qui sont dès lors inacceptables », ajoute-t-il, précisant que des négociations sont en cours pour retrouver un climat social serein.

Navetteurs.be dénonce une nouvelle « prise d’otages »

Navetteurs.be déplore dans un communiqué le « mouvement de grève sauvage » mené jeudi matin par le personnel de gestion du trafic ferroviaire de Charleroi-Sud, Mons, Manage et La Louvière-Centre, qui a perturbé fortement la circulation des trains et « pris en otage les voyageurs pour la troisième fois en une semaine sans préavis ».

« Il est inadmissible que quelques travailleurs mécontents se permettent ainsi de prendre en otage d’autres travailleurs qui ne sont en rien responsables des problèmes internes au Groupe SNCB », affirme Gianni Tabbone, porte-parole de navetteurs.be.

L’association d’usagers du train, qui ne nie pas que les motifs du mouvement puissent être considérés comme légitimes par le personnel concerné, demande aux syndicats de « faire preuve d’imagination en trouvant une alternative à la grève en cas de conflit social, les usagers n’étant en rien responsables de ces conflits ». Navetteurs.be réclame également que le non-respect des accords sociaux soit sanctionné.

Le personnel de gestion du trafic des gares de Charleroi, Mons, La Louvière et Manage avait débrayé jeudi matin à 5h30, ce qui entraîne de nombreuses perturbations sur le réseau ferroviaire. Les travailleurs protestent contre les sanctions infligées à certains de leurs collègues qui ont fait grève la semaine passée.

Levif.be avec Belga

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