« Si pour ce soir à 22h00, je n’ai pas un signal de Mme Galant disant très clairement que nous allons avoir une possibilité d’assurer un emploi statutaire en quantité et en qualité pour sauvegarder les services publics », la grève sur le rail sera maintenue, a déclaré dimanche le président national de la CGSP Cheminots sur RTL-TVI.
Du côté de la ministre de la Mobilité, on explique que la position du gouvernement n’a pas changé.
« La position du gouvernement a toujours été de mettre en place une médiation, avec un conciliateur, une fois que le préavis de grève serait levé », rappelle la porte-parole de la ministre de la Mobilité, Axelle Pollet.
Du côté de la CGSP, on affirme maintenir la grève si aucun signal n’est émis par la ministre de la Mobilité d’ici ce soir/dimanche à 22h00. « J’ai un gap de 48 heures pour confirmer que la grève aura bien lieu à partir du 5 janvier à 22h00 », indique M. Abdissi. « Le médiateur ne va rien apporter. C’est ça la différence de sensibilité entre le Nord et le Sud (du pays). »
Le président national de la CGSP Cheminots a également annoncé que les dates des grèves, prévues initialement les 21, 22 et 23 janvier et postposées à la demandes des étudiants, seront déterminées lorsque les syndicats prendront connaissance des dates précises de fin des examens du côté francophone et néerlandophone. « Elles sont prévues début février. »
Les syndicats avaient prévu cinq jours de grève en janvier avant d’accepter de reporter les grèves prévues les 21, 22 et 23 janvier à la demande des étudiants, en période d’examens. Les ailes flamandes et francophones des syndicats sont à présent divisées sur le maintien des grèves des 6 et 7 janvier.
Le préavis de grève avait été déposé en réaction à l’échec des négociations sur le protocole d’accord social 2016-2018 et aux mesures d’augmentation de la productivité dans les chemins de fer.
