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Quinze pour cent de la population belge à risque de pauvreté monétaire

Quinze pour cent de la population belge présentaient un risque de pauvreté monétaire en 2011, selon les derniers chiffres de l’enquête européenne EU-SILC sur les revenus et les conditions de vie organisée par la Direction générale Statistique et Information économique du SPF Economie auprès de 5.910 ménages belges.

Le risque de pauvreté monétaire est présent lorsqu’un isolé gagne au maximum 1.000 euros par mois (seuil de pauvreté) et qu’un ménage avec deux enfants n’a que 2.101 euros pour vivre. Les familles monoparentales et les chômeurs font partie des groupes sociaux les plus exposés à ce risque.

Par ailleurs, 6% de la population souffre de privation matérielle grave, selon l’étude. Ne pas être en mesure de payer un loyer ou des factures courantes, de chauffer correctement son domicile, de faire face à des dépenses imprévues, de consommer de la viande… sont autant de facteurs pris en compte pour déterminer une situation de privation matérielle grave, explique le SPF Economie dans un communiqué.

Il ressort en outre de l’enquête que 14% des personnes de moins de 60 ans vivent dans un ménage à faible intensité de travail, c’est à dire où l’on travaille moins d’un cinquième du temps.

De manière plus générale, « les personnes confrontées à un de ces trois risques (pauvreté monétaire, privation matérielle grave ou faible intensité de travail) sont considérées comme à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale », souligne encore le SPF Economie. D’après l’étude, 21% des personnes sont à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en Belgique.

Levif.be

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