Cimetière militaire de Saint-Symphorien à Spiennes, Mons. © BELGA

Quels sont les cimetières militaires de la Grande guerre candidats à l’Unesco?

Seize sites wallons figurent sur la liste des 139 sites funéraires et mémoriels de la Première guerre mondiale que la Wallonie, la Flandre et la France viennent d’inscrire comme candidats à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, a annoncé jeudi le ministre wallon du Patrimoine Maxime Prévot.

On retrouve parmi ces sites les cimetières militaires du Commonwealth de l’entité de Commines-Warneton, le cimetière militaire allemand et du Commonwealth de Saint-Symphorien (Mons), le cimetière militaire français de Fosses-la-Ville, l’Enclos des fusillés à Tamines (Sambreville), les cimetières militaires français et franco-allemand de Tintigny, les Carrés militaires de Robermont (Liège) et la nécropole du Fort de Loncin (Ans).

Les délégués permanents de la Belgique et de la France auprès de l’Onu ont déposé la candidature des 139 sites auprès du Centre du Patrimoine mondial, qui devrait trancher lors de la session de son comité de juillet 2018. Un délai de 18 mois est effet nécessaire entre le dépôt d’une candidature et la décision définitive.

A côté des 16 sites wallons, 27 autres sont situés en Flandre et 96 en France. Ils s’étalent sur ce que l’on désignait, lors de la guerre 14-18, comme la « zone du Front ouest », entre la mer du Nord et la frontière franco-suisse. L’une des particularités de ces sites est qu’ils témoignent de l’apparition d’un nouveau « culte » des soldats morts, où chacun dispose désormais d’un lieu où son nom est inscrit et où il est possible de lui rendre hommage. « La Première Guerre Mondiale est le moment où l’ensemble des belligérants créent des cimetières militaires où tous, alliés ou ennemis d’hier, sont présents et sont reconnus dans leur individualité et leur souffrance », notent les services de M. Prévot.

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