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« Que les économies sur le dos de la police cessent »

Le syndicat policier plaide pour que les économies sur le dos de la police cessent afin que le service policier soit à la hauteur de la situation », a-t-il indiqué jeudi soir, au lendemain de l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo.

Le syndicat policier SLFP plaide pour que « les économies sur le dos de la police cessent, pour que de nouveaux investissements soient décidés en vue de combler les dommages d’économies passées inadéquates, de manière telle que le service policier soit à la hauteur de la situation », a-t-il indiqué jeudi soir, au lendemain de l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, qui a notamment coûté la vie à plusieurs policiers.

Le SLFP constate que ces dernières années, « on a opéré bien des économies sur le dos de la police, à un point tel que le niveau bas ‘raisonnable’ de la capacité réactive de la police est largement dépassé ».

« Tandis que les années passées (de 2008 à 2014), 103 millions d’euros ont été économisés par tous les moyens sur un budget de 1 milliard pour la police fédérale, cette dynamique extrêmement négative continuera encore puisqu’il est prévu une économie de 83 millions d’euros pour cette seule année 2015 », poursuit le syndicat, selon lequel la carence en personnel est d’environ 3.000 équivalents temps plein.

Si le SLFP n’est pas partisan d’un déploiement de l’armée dans les rues du pays, il souhaite en revanche que de nouveaux investissements soient décidés « en vue de combler les dommages d’économies passées inadéquates » afin de pouvoir garantir un service « digne de ce nom » et une sécurisation réelle des policiers.

Le syndicat policer rappelle enfin, au regard notamment de l’attaque récente au cocktail Molotov contre le commissariat de Laeken, que le gouvernement Michel s’est engagé pour une tolérance zéro à l’égard de la violence contre les métiers de la sécurité.

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