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Programme N-VA à Anvers : sécurité et obligations pour les allocataires sociaux

La N-VA, réunie en congrès à Berchem (Anvers), a présenté dimanche son programme pour les élections communales dans la Métropole.

Des centaines de membres du parti nationaliste ont marqué leur accord aux mesures soumises, parmi lesquelles la substantielle augmentation des caméras de surveillance ou encore l’obligation pour les bénéficiaires de certains avantages sociaux de faire davantage d’efforts. Le programme fait plus d’une centaine de pages et tend à poursuivre la politique menée depuis six ans par le bourgmestre Bart De Wever. Plus précisément, il s’agit de continuer à mener la « guerre contre la drogue », en donnant notamment plus de moyens à la police.

Les nationalistes veulent voir le nombre de caméras de surveillance doublé, de 500 actuellement à 1.000. Ils plaident également pour l’introduction d’agents communaux dotés de compétences, de moyens et d’une grande autonomie pour régler les problèmes de sécurité.

La N-VA veut aussi lier l’octroi du revenu d’intégration ou d’un logement social à certaines conditions. Les bénéficiaires de cette allocation dont les enfants auraient un retard en néerlandais seraient ainsi obligés de les inscrire à l’école dès la maternelle, soit avant l’obligation scolaire légale, selon le programme. Les locataires d’un logement social, quant à eux, pourraient être plus facilement expulsés en cas de constations répétées de nuisances telles que du bruit et du dépôt sauvage de déchets.

Le parti insiste également sur la tolérance zéro pour les prêcheurs de haine et les lieux qui les abritent, une gestion plus autonome de la mobilité et du transport ou encore un nouveau plan en vue d’un stade multifonctionnel.

« Celui qui embrasse nos libertés et traditions a certainement un avenir ici », a commenté Bart De Wever. « Cela signifie le choix pour l’égalité entre hommes et femmes, les droits des homosexuels et la séparation entre Eglise et Etat », a-t-il clarifié, estimant que ces valeurs sont actuellement menacées.

L’homme fort de la Métropole s’est dit « fier » de son mandat. Pour autant, « la lutte n’est pas encore finie ». « Gouverner, c’est aussi s’adapter. C’est pourquoi nous présentons un nouveau programme qui permettra à la ville de continuer à se développer. »

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