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Procès Storme: « Pourquoi faire disparaître l’arme, si l’on est innocent? « 

L’avocat général Bernard Dauchot a rappelé vendredi au jury de la cour d’assises de Bruxelles que la preuve matérielle n’était pas indispensable pour déclarer l’accusé Léopold Storme coupable, citant comme exemple le récent verdict rendu à Tongres.

L’avocat général estime que la zone d’ombre jetée par l’accusé lui-même est un élément suffisant de culpabilité. « Pourquoi faire disparaître l’arme, si l’on est innocent? « , a-t-il déclaré. L’avocat général a rappelé que petit « déjà », l’accusé aimait se cacher. Il est revenu sur les différents actes opérés par l’accusé pour dissimuler sa présence le jour des faits à Bruxelles.

Il a souligné que l’accusé avait téléphoné le soir, après les faits, à son père et à un autre « mort », sa soeur. Il a rappelé aux jurés que l’accusé avait aussi formaté son ordinateur, nettoyé les lieux du triple meurtre, s’était débarrassé de ses baskets et du couteau dans des poubelles différentes, avait utilisé le jour des faits quatre gsm et au moins six cartes, effectué le trajet Bruxelles-Midi-Ostende alors qu’il prenait le train habituellement entre Bruxelles-Centrale-La Panne, s’était créé endéans les 24 heures un alibi, avait téléphoné, le jour des faits et le lendemain, à ses proches soutenant ne plus avoir de nouvelles de ses parents et sa soeur qu’il savait morts et enfin s’était fait soigner ses plaies sous une autre identité.

« La seule chose qu’il n’a pas cachée, c’est la poitrine de sa soeur pour se disculper », a lancé M. Dauchot.

Levif.be avec Belga

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