Comme prévu, des interruptions de travail auront lieu à partir de mardi dans toutes les prisons. « Cette semaine, le personnel arrêtera de travailler deux heures plus tôt et à partir de jeudi, il débrayera de 22 heures jusqu’à samedi matin à 6 heures », a déclaré mardi Ivan Vandecasteele, secrétaire fédéral de la CGSP.
Le scénario sera quasi identique la semaine prochaine puisque le personnel des prisons arrêtera le travail trois heures plus tôt et cessera à nouveau de travailler de jeudi soir à samedi matin. « Lors du week-end du 12 et du 13 juin, nous ferons à nouveau grève », a poursuivi Ivan Vandecasteele.
Davantage de personnel dans les prisons.
Le délégué syndical ne veut par ailleurs pas entendre parler d’une « grève strictement politique » des syndicats socialistes et libéraux CGSP et SLFP, comme le ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V) avait précédemment qualifié ces actions. « Le plan de gestion du personnel qu’aucun syndicat n’avait voulu signer, (même pas par la CSC, qui ne participe pourtant pas à ces actions), devait être remis sur la table déjà en janvier, mais le ministre l’avait reporté au mois d’avril. Le ministre doit désormais prendre le problème à bras-le-corps », estime encore Ivan Vandecasteele.
D’après le délégué CGSP, un des collaborateurs du cabinet du ministre De Clerck avait reconnu que l’ouverture des prisons de Tongres et de Saint-Hubert était une question de « survie politique ».
Levif.be avec Belga
