La prison de Bruges, où était détenu Salah Abdeslam. © BELGA

Prison : « aucune avancée à ce stade », selon les syndicats

« Il n’y a rien à ce stade », a déploré lundi, vers 11h00, une déléguée syndicale de l’ACV, lors d’une interruption de la réunion en cours entre le ministre de la Justice Koen Geens, les représentants syndicaux et l’administration pénitentiaire, en lien avec la grève entamée dans les prisons depuis près d’une semaine.

Wendy Heyvaert, déléguée syndicale du pendant flamand de la CSC Services publics, a précisé qu’il n’y avait « aucune avancée pour l’instant ». « Nous restons optimistes car il faut trouver une solution. »

Entre 50 et 60 militants de la CSC Services publics, de la CGSP-AMiO et du SLFP sont rassemblés depuis lundi matin devant le SPF Justice à Bruxelles, où se tient la réunion.

« Dictateurs, nous ne serons jamais vos esclaves », peut-on notamment lire sur une pancarte tenue par des militants, également munis de sifflets et de pétards. Les syndicats arrêtent aussi les voitures pour demander aux conducteurs de klaxonner à leur cause. Des oeufs ont été jetés sur la façade du bâtiment.

Par ailleurs, une réunion devait se tenir à 11h15 à la maison communale de Forest au sujet de la grève, en présence du bourgmestre local Marc-Jean Ghyssels et de celui de Saint-Gilles Charles Picqué, et de représentants syndicaux, a indiqué à Belga un militant CGSP-AMiO.

La grève a été lancée lundi dernier à 22h00 et devait initialement durer 24 heures. Elle a toutefois dépassé ce délai dans les prisons francophones du pays, tandis que le travail a repris normalement mercredi en Flandre.

Une réunion de concertation s’était déjà tenue jeudi mais les syndicats avaient quitté la table des négociations, n’ayant pas obtenu d’engagement fort de la part de l’autorité politique, avait souligné Laurence Clamar, secrétaire permanente Justice au sein de la CSC Services Publics.

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