© BELGA/Eric Lalmand

Près d’un Bruxellois sur trois vit avec un revenu inférieur au seuil de risque de pauvreté

Un Bruxellois sur trois vit avec un revenu inférieur au seuil de risque de pauvreté, selon l’édition 2015 du baromètre social bruxellois publié mercredi par l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles.

Ce baromètre annuel reprend les indicateurs de la situation des Bruxellois en relation avec différents domaines de la vie: le revenu, le travail, l’instruction, la santé, le logement et la participation sociale.

« Bruxelles est une ville-région économiquement riche. En 2013, le produit intérieur brut par habitant y atteint 61.899 euros, contre 26.183 euros en Wallonie et 35.922 euros en Flandre. Les emplois et la richesse produite sur le territoire bruxellois ne profitent pas à bon nombre de ses habitants », pointe le rapport.

Ainsi, entre 26,7% et 35,1% de la population bruxelloise vivait en 2014 avec un revenu inférieur au seuil de risque de pauvreté, soit moins de 1.085 euros par mois pour un isolé.

Par ailleurs, plus d’un cinquième de la population bruxelloise (23,5%) d’âge actif perçoit une allocation d’aide sociale ou un revenu de remplacement (chômage ou invalidité), et un quart des enfants bruxellois de moins de 18 ans (25,7%) grandissent dans un ménage sans revenu du travail.

Les différences entre communes sont également très importantes. Ainsi, le taux de chômage à Woluwe-Saint-Pierre est de 10,3% contre 30,1% à Saint-Josse-ten-Noode. La situation socioéconomique des personnes influence leur état de santé: la différence d’espérance de vie entre les résidents des communes les plus pauvres et ceux des communes les plus aisées est de 2,9 ans pour les hommes et de 2,5 ans pour les femmes.

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