Marc Leemans © BELGA

Prépensions: « L’accord est un et indivisible », pour la CSC

Le compromis des syndicats et des employeurs sur l’activation des chômeurs âgés et prépensionnés est, pour le syndicat chrétien, à prendre ou à laisser. « C’est un accord de l’ensemble du Groupe des 10 et il est indivisible », a prévenu le président de la CSC Marc Leemans.

Le président de la CSC a lancé un message clair: « On ne bricolera pas cet accord, ce n’est pas une option ». Si le gouvernement voulait changer des éléments, cela signifierait alors, selon lui, qu’il ne tient pas compte de la concertation.

La FGTB soutient le compromis

Le Bureau de la FGTB a pour sa part donné son feu vert mardi au compromis dégagé au sein du Groupe des 10.

Le syndicat socialiste attend du gouvernement qu’il respecte ce compromis et le convertisse « en un véritable accord social » alors que le comité ministériel a décidé de créer des groupes de travail pour analyser le texte de compromis.

Les pistes dégagées par les partenaires sociaux dans le cadre du Groupe des 10 prévoient notamment que les prépensionnés (RCC ou régime de chômage avec complément d’entreprise) au 31 décembre 2014 et les chômeurs âgés dispensés au 31 décembre 2014 ne seront pas soumis à l’obligation de disponibilité sur le marché du travail. Pour les prépensionnés et les chômeurs âgés à partir de 2015, seule la disponibilité passive sera imposée. Des dérogations sont également prévues pour certaines catégories de travailleurs.

« Par contre, la suppression du complément d’ancienneté pour les chômeurs âgés reste un sérieux problème et met ces citoyens dans les difficultés financières. En outre, le nombre élevé d’années de carrière nécessaires pour être dispensé de disponibilité reste particulièrement défavorable aux femmes », regrette la FGTB, qui dit néanmoins pouvoir appuyer ce compromis.

Le comité ministériel restreint ne s’est pas exprimé mardi à l’égard de l’accord de principe mais a décidé de créer des groupes de travail qui se pencheront de façon détaillée sur cet accord.

De son côté, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) n’a pas souhaité faire de déclaration concernant la position du gouvernement. L’organisation patronale entend prendre au préalable « les contacts nécessaires pour avoir une idée plus claire de la situation actuelle. »

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