Le métro vers le nord est essentiel et il faut moderniser les lignes existantes, selon le ministre bruxellois de la Mobilité qui n’a pas attendu le rapport d’audit qu’il a commandé.
Sans attendre le rapport d’audit qu’il a commandé au sujet des plans d’investissement dans les transports en commun bruxellois, le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet a affirmé que le projet de métro vers le nord de la capitale était « nécessaire, voire essentiel », et qu’il importait de moderniser les lignes existantes du réseau souterrain de la capitale. Plus largement, il faut continuer à investir dans les transports en commun à Bruxelles, a-t-il déclaré vendredi devant le parlement bruxellois.
Comme il l’avait annoncé, le chef du groupe MR Vincent De Wolf (MR) a interpellé Pascal Smet, suivi dans la foulée par de nombreux autres députés, au sujet de l’existence d’une étude commandée par le gouvernement bruxellois et qui révélerait l’existence d’un surcoût de 2 milliards d’euros pour les travaux d’infrastructure de la STIB, prévus dans le contrat de gestion conclu à la fin de la précédente législature.
Seraient dans le viseur, entre autres, les lourds investissements dans le métro (automatisation des lignes 1 et 5; et le percement du tunnel Constitution à réaliser non loin de la gare du Midi pour le métro Nord-Sud), l’aménagement d’un dépôt sur le plateau du Heysel, etc.
Pascal Smet a souligné que c’est au départ de ses propres interrogations sur une série d’investissements projetés avant son arrivée, qu’il avait commandé cette étude approfondie.
Selon le ministre, le rapport complet devrait être établi d’ici la fin du mois d’octobre.
Pascal Smet s’est dit en tout cas soutenu « de manière presque unanime » par les députés sur trois choses: le métro vers le nord est essentiel en regard de la saturation actuelle de la ligne de prémétro reliant les stations Albert et Gare du Nord; la modernisation des lignes de métro existantes; et plusieurs extension de lignes de tram et le plan bus sont nécessaires, a-t-il dit.
