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Pour Maingain, l’accord est une simple étape vers la négociation suivante

Le nouvel accord fédéral provoque une profonde rupture par rapport aux précédentes réformes et ne constitue qu’une nouvelle étape qui offre à la Flandre les leviers fiscaux en vue d’une future nouvelle négociation autour de ses revendications, estime le président des FDF Olivier Maingain.

Interrogé sur les antennes radio de la RTBF, Olivier Maingain estime que Bruxelles n’a pas obtenu pour son financement ce que la Flandre a obtenu en autonomie fiscale.

Le résultat de la réforme correspond à la demande flamande de confédéralisme et tant le président de l’Open Vld Alexander De Croo que celui du CD&V Wouter Beke l’ont déjà qualifiée de simple étape, face aux responsables francophones qui affirment que le pays est stabilisé pour longtemps, a souligné M. Maingain.

Selon lui, la Flandre dispose désormais des leviers fiscaux pour instaurer une concurrence économique envers la Wallonie. Des parties importantes de la sécurité sociale, comme les soins de santé et les allocations familiales, sortent du giron fédéral pour aller aux Régions et ce sont justement des secteurs qui coûtent plus cher en Wallonie, a-t-il dit.

En outre, la nouvelle loi de financement appliquée à Bruxelles n’est pas à la hauteur de l’autonomie fiscale obtenue par la Flandre. Rien que pour participer au sauvetage du Holding communal de Dexia, la Région bruxelloise devra payer 150 millions d’euros dès 2012, alors que son refinancement ne commence qu’en 2015.

Sur le plan communautaire, l’accord « au mieux nous revend des facilités déjà bétonnées en 1988 » et il n’est pas sûr que les bourgmestres non nommés pourront introduire des recours en français au Conseil d’Etat, a encore dit le président des FDF.

Levif.be avec Belga

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