Bart De Wever entend bien faire de la N-VA "le grand" parti populaire flamand. © MAARTEN DE BOUW/ID PHOTO AGENCY

Pour De Wever, les problèmes de drogues anversois sont dus aux Pays-Bas

« L’Europe a hérité d’une dette des Pays-Bas, parce que le trafic de cocaïne se déplace de Rotterdam vers d’autres ports, comme celui d’Anvers », a indiqué mercredi le bourgmestre de la métropole Bart De Wever dans le Journal Télévisé de la chaîne NPO2, appartenant au service public audiovisuel néerlandais.

Le président de la N-VA estime que le crime organisé a pu s’installer aux Pays-Bas en raison de la « politique de tolérance » néerlandaise. « Et aujourd’hui, nous en payons également les pots cassés avec un port qui est aussi très important pour l’Amérique du Sud ».

La moitié de la cocaïne entrant en Europe passe par le port d’Anvers. « Il y a cinq ans, on était à cinq tonnes, l’année passée, 40 tonnes – et nos efforts pour chercher la drogue n’ont pas augmenté. Le flux s’est vraiment déplacé de Rotterdam à Anvers », a commenté Bart De Wever.

« Le crime organisé se trouve aux Pays-Bas, mais ils cherchent des complices ici à Anvers », a-t-il précisé. La ville entend à présent s’attaquer directement aux flux financiers du trafic de drogues.

La métropole anversoise est en proie ces derniers mois à une augmentation de la violence urbaine liée au trafic de drogues, en dépit de l’annonce d’une stratégie policière plus agressive contre le phénomène.

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