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Pour De Gucht, la Commission ne demande pas la suppression de l’indexation

La Commission européenne ne recommande pas de mettre un terme à l’ensemble du système d’indexation des salaires en Belgique mais elle épingle un problème de compétitivité salariale en Belgique, a fait remarquer mardi le commissaire au Commerce, Karel De Gucht.

« La Commission européenne dit qu’il y a un problème de compétitivité des salaires belges en comparaison avec les pays voisins. La disparition de tout le système d’indexation des salaires ne figure pas dans les recommandations », a déclaré M. De Gucht.

L’économie belge est spécialisée dans les produits de basse technologie, un secteur dans lequel la compétitivité salariale a une importance considérable. Selon M. De Gucht, « un des problèmes du mécanisme d’indexation, c’est qu’il ne permet pas une intervention a posteriori », si les salaires semblent, par exemple, trop élevés.

Qui plus est, a souligné M. De Gucht, les marges disponibles pour les augmentations de salaire sont systématiquement englouties par l’indexation automatique. Un mécanisme de rémunération variable, en fonction de la prestation, pour les bas salaires ne peut dès lors être mis sur pied.

Le commissaire européen a également indiqué que la vigilance recommandée à l’égard des faiblesses du secteur financier ne concernait pas que la Belgique.

« La Belgique ne connaît pas brusquement un problème avec ses banques mais celles-ci doivent veiller à ce que leur business plan soit viable à long terme », a-t-il ajouté.

Tant Dexia que KBC ont transmis leur plan de restructuration à la Commission. « Ce qui est demandé maintenant, c’est qu’ils soient mis en oeuvre à la vitesse adéquate. Avec la vente de ses actifs toxiques, Dexia a déjà annoncé une accélération de son plan », a-t-il encore dit.

Levif.be avec Belga

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