Benoit Cerexhe et Charles Picqué © BELGA

Pour Benoît Cerexhe, le chapitre crise politique n’est pas clos

« Je suis sidéré que Monsieur Maingain n’ait pas voulu au moins ouvrir le dialogue avec nous sur une alternative au PS », indique dans L’Echo de jeudi le chef de file cdH au Parlement bruxellois Benoît Cerexhe, en vue de la rentrée du gouvernement de la Région-capitale.

« On est dans la majorité mais ce n’est pas notre volonté », résume-t-il par rapport au statu quo de l’alliance avec le PS en Région bruxelloise.

A la question « le chapitre crise politique est-il clos? », l’humaniste répond toutefois « non ». « On voit bien que la commission d’enquête parlementaire sur le scandale du Samusocial continue, on ne peut pas oublier la gravité des comportements et la mainmise du Parti socialiste sur l’appareil de l’État, les pressions systématiques sur les cabinets ministériels », ajoute-t-il. Le refus de DéFI de lâcher l’alliance avec le PS est jugé « ahurissant », « après ce qu’on a vécu ».

« On ne peut pas faire comme si rien ne s’était passé (…) On nous dit ‘OK, maintenant on a fait le ménage’. Mais je ne crois pas que le message a été entendu par tous les socialistes…. », lance encore Benoît Cerexhe.

« Quand je vois encore que la présidente de l’intercommunale Vivaqua Laurence Bovy refuse de donner le montant de son salaire, mais qu’est-ce que c’est que ces mesquineries? Est-ce que ces gens ne comprennent pas qu’il s’agit d’argent public? (…) Il y a un système socialiste qui perdure – qui va bien au-delà de la Ville de Bruxelles, contrairement à ce que Monsieur Maingain essaye de faire croire ».

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