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Pour Bart De Wever, « le 12 novembre n’est pas un deadline »

Le 12 novembre, à laquelle sont attendus les résultats des simulations sur la loi de financement, ne constitue pas un « deadline » en soi, a affirmé mercredi le président de la N-VA Bart De Wever sur Radio 1 (VRT).

« Nous saurons à ce moment-là où chacun veut aller » et des « choix fondamentaux » devront être faits, commente-t-il. Le vainqueur des élections au nord du pays rencontrera une nouvelle fois ce mercredi celui qui les a remportées au sud, le président du PS Elio Di Rupo. Bart De Wever a qualifié ses dernières rencontres avec le conciliateur royal Johan Vande Lanotte et M. Di Rupo de « très chaleureuses ». « Il est important que la discussion soit rétablie », ajoute-t-il.

La situation actuelle, estime-t-il, n’est pas pire qu’en 2007, lors des négociations avortées de l’orange bleue. Il n’y avait alors « aucun millimètre d’avancée » tandis qu’actuellement, certains éléments sont « acquis ». « Le ‘non’ (des francophones à une réforme de l’Etat, ndlr) est brisé », mais la grande « révolution copernicienne » que la Flandre réclame « n’est toujours pas atteinte », selon Bart De Wever. Et si la réussite n’est pas là après les simulations sur la loi de financement, « on ne pourra pas envoyer éternellement des conciliateurs », avertit le président de la N-VA. Bart De Wever affirme vouloir engranger des changements historiques. Il confirme que le poste de premier ministre ne l’intéresse pas, ce qui constitue à ses yeux une différence historique avec le passé, lorsque « les Flamands acceptaient le statu quo en échange du 16 rue de la Loi ».

LeVif.be, avec Belga

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