© Belga

Policier, un métier de plus en plus risqué

Le Vif

On constate une hausse du nombre de jours d’arrêt de travail des policiers fédéraux victimes de rébellion ou de violences, selon le rapport annuel « Accidentabilité au travail de la police fédéral » rapporté ce vendredi par les journaux de Sudpresse.

L’an dernier on a dénombré pour la police fédérale 716 cas d’accidents entraînant des arrêts de travail, une hausse de 9,3 pc par rapport à 2011.

Par ailleurs, 147 membres du personnel ont introduit l’an dernier une déclaration d’accident à la suite de faits de violence, soit onze de plus qu’en 2011, une hausse davantage perçue dans certaines provinces wallonnes comme Liège (de 2 à 7 cas), le Hainaut (de 11 à 20) et Namur (de 5 à 8). La majorité des blessures (75) sont superficielles.

Le nombre de jours d’arrêt de travail à la suite de ce type d’accident augmente encore plus sensiblement, passant de 4.069 en 2011 à 4.890 en 2012.

Ces chiffres ne reprennent toutefois pas toutes les situations de violence auxquels sont confrontés les policiers, car toutes n’engendrent pas un accident de travail, souligne Sudpresse.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire