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Plus d’un francophone sur trois veut préparer la scission

36 % des francophones interrogés par Belga/Ivox estiment qu’il faut préparer un Etat francophone indépendant, contre 46 % qui y sont opposés. En cas de scission, ils préfèrent un bloc Wallonie-Bruxelles, loin devant une solution à trois Etats et un rattachement à la France.

Plus d’un tiers des francophones (36 %) estiment qu’il est temps de préparer un Etat francophone indépendant, selon un sondage RTL effectué par Belga/Ivox auprès de plus de 2.000 Belges en début de semaine. 46 % des personnes interrogées y sont par contre opposées, tandis que 17,7 % ne se prononcent pas.

En cas de séparation, c’est la formule d’une fédération Wallonie-Bruxelles qui rassemble le plus grand nombre de suffrages francophones (55,9 %), loin devant une solution à trois Etats (19 %) et le rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France (14,3 %). Toutes les autres options recueillent moins de 10 %.

Les résultats sont très différents de l’autre côté de la frontière linguistique. La séparation de la Belgique en trois Etats est la formule privilégiée par les Flamands (36,1 %), avec une fédération Flandre-Bruxelles (33,9 %), loin devant une fédération Wallonie-Bruxelles (15,3 %).

Sans surprise, les deux communautés sont aussi divisées sur le caractère flamand de la périphérie bruxelloise. Deux tiers des Flamands (64,5 %) estiment qu’il s’agit d’une terre flamande, mais seulement 14,9 % des francophones partagent ce point de vue.

Le sondage révèle aussi la méfiance des citoyens vis-à-vis des responsables politiques. A peine un Belge sur cinq dit en effet avoir confiance en la classe politique pour sortir de la crise.

Le sondage a été effectué les 7 et 8 septembre sur un échantillon de 2.136 personnes. La marge d’erreur est de 2,12 %.

LeVif.be, avec Belga

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