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Planning familial : portes ouvertes dans les centres des Femmes prévoyantes socialistes

Stagiaire Le Vif

La Fédération des centres de planning familial organise cette semaine des portes ouvertes dans ses 21 structures wallonnes et bruxelloises. C’est pour elle l’occasion d’informer encore plus sur la sexualité et la vie affective.

La Fédération des centres de planning familial des Femmes prévoyantes socialistes (FPS) organise cette semaine et jusqu’au 26 avril des portes ouvertes. Pour Julia Laot, responsable de projets à la Fédération, « c’est l’occasion de montrer que les centres sont ouverts à tous et pour toutes les questions liées à la vie affective, pas seulement la sexualité ». Ainsi, les 21 structures que compte la Fédération en Wallonie et à Bruxelles organisent des visites, des conférences et des activités pour faire connaître leur action.

Un accueil par des professionnels

« Depuis l’ouverture de notre premier centre dans les années 70, nous offrons un accueil global aux personnes qui viennent nous voir ». L’équipe dans les centres de planning familial est pluridisciplinaire : il y a toujours au minimum un assistant social, un psychologue, un médecin et un juriste, chacun formé spécifiquement sur les questions de sexualité et affectives. « Nous ne sommes pas là uniquement pour offrir des informations sur la contraception ou l’IVG, nous nous occupons vraiment de toutes les questions liées à la vie affective et familiale au sens large », souligne Julia Laot.

Des centres tout publics

Âgées de 1 à 83 ans, les personnes qui ont consulté en 2012 les centres des FPS ont réellement des profils divers. Si la grosse majorité des accueils concerne des femmes, l’an passé les hommes représentaient également 8 % des consultations et quelques personnes sont également venues en couple. Contrairement aux idées reçues, les adolescents sont loin de représenter la majorité du public des centres de plannings familiaux : 61 % des personnes rencontrées avaient entre 18 et 39 ans et 27 % entre 40 à 59 ans.

S’adapter à chacun

Un public de tous les âges pour qui ces centres tiennent à adapter leur accueil. « Chaque personne a une évolution différente de sa sexualité et sa vie affective », explique Julia Laot. Ainsi, les Femmes prévoyantes socialistes font-elles pression pour que l’éducation sexuelle dans les écoles soit présente et surtout proposée à tous les âges. Dans le même temps, elles proposent également des animations dans les maisons de retraite : « la sexualité, ça n’a pas d’âge heureusement ! » souligne la responsable de projets.

Elle n’a pas d’âge et n’a pas non plus de langue : pour informer, rien ne vaut parfois un dessin, plus efficace que des mots. Ainsi, dans le cadre de leur campagne « Amour, sexualité : je m’informe », les FPS proposent des fiches informatives adaptées à un public qui ne maîtrise pas forcément le français.

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