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Plan Cigogne 3 : 16 000 nouvelles places de crèche prévues

Le Vif

Le ministre de la Petite Enfance de la Fédération Wallonie Bruxelles Jean-Marc Nollet (Ecolo) présentera jeudi au gouvernement francophone le projet Cigogne III, qui prévoit la création de 16.000 places d’accueil d’ici 2022, a annoncé mercredi le quotidien La Libre Belgique.

Selon ce plan, treize mille places seront créées en milieux d’accueil subventionnés (crèches, maisons communales d’accueil de la petite enfance, et accueillantes conventionnées); trois mille le seront en milieux d’accueil non-subventionnés (maisons de l’enfance, accueillantes non-conventionnées).

Sur le plan géographique, Bruxelles, confrontée à une explosion démographique record à l’échelle européenne, héritera de près de 5.000 places. En Wallonie, les provinces de Liège (près de 4.900 places) et du Hainaut (plus de 4.500) se tailleront la part du lion.

Jean-Marc Nollet juge que les nouvelles crèches doivent être créées près des endroits très fréquentés comme les gares et les zones d’activités économiques. En cas d’accord du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le dossier sera présenté au gouvernement intra-francophone conjoint le 7 février prochain.

Le MR dénonce les effets d’annonce de Jean-Marc Nollet

La députée Florence Reuter (MR) a dénoncé mercredi ce qu’elle considère comme un effet d’annonce du ministre de l’Enfance Jean-Marc Nollet (Ecolo) concernant la troisième version du plan « Cigogne » d’accueil de la petite enfance dans les crèches en Fédération Wallonie-Bruxelles.

« Vous jouez sur les chiffres », a affirmé Mme Reuter, évoquant le taux de couverture de 50% pour les enfants de 0 à 3 ans dont le ministre affirme qu’il correspond à la situation actuelle. « Vous savez parfaitement que 90% des enfants vont déjà à l’école à 2,5 ans; 50% de taux de couverture, c’est faux », a dénoncé la députée d’opposition à l’adresse du ministre, dont le projet qui fait l’objet de multiples sorties dans la presse ces derniers temps n’est pas encore passé au gouvernement.

Selon elle, il manque près de 10.000 places pour arriver au taux de couverture de 33% établi par les instances européennes. Elle s’interroge aussi sur le financement ainsi que sur le feu vert que doit encore donner le gouvernement de la Fédération, pour ce plan onéreux dont le coût global est estimé à 100 millions d’euros.

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