© Image Globe/ERIC LALMAND

Piquet de grève à la centrale nucléaire de Tihange, les écoles modérément touchées

Des piquets de grève ont bloqué ce matin l’accès aux travailleurs de la centrale nucléaire de Tihange, a annoncé le syndicat socialiste Gazelco. Le monde de l’enseignement semble très modérément affecté par la grève.

« Le piquet, en place depuis 5h00 ce matin, bloquera l’accès à la centrale jusqu’à 22h00 mercredi », a précisé Jean-Marc Pirotton, délégué Gazelco.

L’action syndicale à la centrale de Tihange, qui s’inscrit dans le cadre de la journée européenne d’action contre l’austérité, avait été annoncée aux responsables de la centrale. Les réacteurs fonctionnent toutefois normalement. « Seules entrent dans le site les personnes qui pilotent les unités. Nous avons prévenu les autorités. La situation est gérée comme nous le faisons d’habitude dans ces circonstances-là », a expliqué Jean-Jacques Pleyers, le porte-parole du site tihangeois.

En temps normal, environ un millier de travailleurs se rendent sur le site de la centrale nucléaire de Thihange.

Des piquets de grève similaires ont été installés devant les centrales électriques d’Electrabel aux Awirs (Flémalle) et à Amercoeur à Roux (Charleroi), a encore indiqué Jean-Marc Pirotton, de Gazelco.

En Flandre, c’est devant la centrale de Ruien (Flandre orientale), dont Electrabel a annoncé la fermeture, qu’un piquet de grève a été installé mercredi dès l’aube et ce, pour une durée de 24 heures, a annoncé Peter Vanautrijve, lui aussi délégué Gazelco.

L’enseignement modérément touchée


Le monde de l’enseignement semblait très modérément affecté par la grève, mercredi en Fédération Wallonie-Bruxelles, les absences paraissant limitées à certains représentants syndicaux dans les grandes villes où des actions sont organisées, ainsi qu’à des enseignants n’ayant pu rejoindre l’école en raison de la grève des transports en commun.

La plupart des grévistes proviennent des grandes villes comme Liège ou Charleroi, où des actions et concentrations ont été annoncées, a relevé Pascal Chardome (CGSP, socialiste). La CSC (chrétien) n’avait aucun écho de fermetures d’école, mais bien d’assemblées générales d’information ainsi que de problèmes consécutifs à la grève des transports en commun.

Pas mal de militants participent à des distributions de tracts dans les grandes villes (Charleroi, Liège, Tournai, Verviers, notamment), selon Eugène Ernst (CSC-Enseignement). Très peu d’échos remontaient vers les centrales syndicales concernant Bruxelles.

Dans l’enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, aucune situation problématique n’avait encore été signalée en milieu de matinée. Aucun mot d’ordre général n’avait d’ailleurs été lancé, relevait-on au cabinet de la ministre de l’Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet.

A part l’un ou l’autre délégué syndical absent, l’enseignement catholique lui non plus ne semblait pas très touché. « Il n’y a rien de très significatif, même si l’un ou l’autre mouvement çà et là ne reste pas à exclure », commentait-on au SeGEC, la coupole de l’enseignement catholique.

Le Vif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire