Picqué précise le changement de méthode lié à l’ouverture aux libéraux

Le ministre-président de la Région bruxelloise Charles Picqué a été amené à préciser vendredi sur les ondes de La Première (RTBF) le changement de méthode que pourrait apporter une ouverture aux libéraux telle que proposée la veille par le président du PS Elio Di Rupo.

M. Picqué souhaite avant tout que le conciliateur royal Johan Vande Lanotte s’accorde « un certain temps » pour tester l’ampleur des amendements proposés par les uns et les autres à sa note.

Il souligne l’importance des transferts de compétences déjà contenus dans la note, ajoutant qu’ils portent en eux les germes de régionalisations futures au nom d’une homogénéité des compétences, ce qui pourrait satisfaire la Flandre.

Quant à l’ouverture aux libéraux, elle traduirait « un changement de méthode » à deux égards: le socio-économique d’un côté, l’institutionnel de l’autre.

« Il faut d’abord rassurer la population, reprendre la négociation et former un gouvernement le plus rapidement possible (…). On se place donc sur le terrain socio-économique », explique Charles Picqué.

Evoquant alors l’institutionnel, Charles Picqué rappelle la méthode proposée par le MR de déterminer d’abord ce que les deux grandes communautés du pays veulent encore faire en commun.

« Quand Didier Reynders recevra la réponse de la N-VA, il ne devra pas être surpris (…) et on devra alors passer à un chantier encore plus large. Il faudra alors demander à la N-VA et au CD&V ce qu’ils veulent vraiment et voir alors quelles seront les modalités ».

« C’est peut-être une question qu’on peut leur poser, car il nous faut quelque chose de stable et durable » (…) pour « aménager une nouvelle Belgique », a estimé M. Picqué.

Il juge que si l’on remet en question l’existence de la Région bruxelloise, il n’y a alors pas de raison de ne pas ouvrir d’autres chapitres.

Levif.be avec Belga

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