Picqué égratigne la gestion du PS au lendemain des communales

Le ministre-président bruxellois Charles Picqué est d’avis que le parti socialiste a mal négocié l’après scrutin communal du 14 octobre dernier, marqué par une série de bouleversements dans plusieurs communes bruxelloises et dont les conséquences étaient susceptibles d’affecter les relations entre partis de la majorité régionale ou fédérale.

« Oui, je pense que le parti n’a pas anticipé » ces événements et « pour la première fois, des logiques localistes, communales, l’ont emporté sur une logique de parti », a indiqué ce dimanche Charles Picqué sur RTL-TVI.

Evoquant la gestion des élections au boulevard de l’Empereur, il a précisé que le PS l’avait habitué à « une certaine discipline, une cohérence » qu’il n’a pas retrouvées le 14 octobre. « Il fallait une concertation avec les autres partis » car on « ne débarque pas une vice-première ministre, dans ces conditions-là, sans conséquences », a ajouté le ministre-président bruxellois, selon qui l’éviction de Philippe Moureaux à Molenbeek trouve sa source dans la mise à l’écart du cdH à la Ville de Bruxelles.

Charles Picqué a cependant assuré que ces événements n’avaient pas eu d’effet sur la majorité régionale bruxelloise.

Levif.be, avec Belga

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