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Philippe et les médias

Depuis le Japon où sa mission économique s’achève, le prince Philippe a dressé vendredi un bilan de son voyage, mais aussi plus largement sur ses fonctions et son avenir.

Vendredi, depuis Kyoto, alors que la mission économique du prince Philippe au Japon touche à sa fin, le prince héritier a livré à quelques journalistes belges l’ayant suivi un bilan de son séjour et un aperçu de son rapport avec les médias et de son avenir.

La dernière mission de ce genre remontait à 2005 et le prince héritier a rencontré les dirigeants nippons et 80 chefs d’entreprise locaux. Le Japon et la Belgique sont unis par un intérêt mutuel depuis les années 1960, que le Prince n’a pas omis de rappeler, intérêt matérialisé par la présence de 220 entreprises (et un nombre d’emplois en conséquence) et deux filières économiquement prometteuses (pharmaceutique et les nouvelles technologies). À l’inverse, les Japonais sont friands de produits belges, dans lesquels ils voient un gage de qualité et apprécient qu’universités et entreprises marchent de concert. Le prince a conclu en soulignant la solidarité et la confiance des Japonais si durement frappés en 2011 par le tsunami et la catastrophe de Fukushima.

Par ailleurs, le prince hériter a abordé sa relation aux médias, suite aux récents articles évoquant la succession royale en Belgique et la tournure que celle-ci pourrait prendre en cas de renforcement nationaliste flamand dans un avenir proche. « La presse est responsable de ce qu’elle écrit. Et on lit toujours avec beaucoup d’intérêt ce qu’elle écrit. Je pars du principe que c’est bien, mais je fais aussi confiance en la capacité de jugement des gens. C’est à eux de se faire leur propre idée », a-t-il déclaré au quotidien La Libre.

Alors qu’il s’apprête à remplacer le souverain le mois prochain dans un voyage au Burundi, il s’est contenté de dire qu’il ne faisait qu’obtempérer à ce qu’il lui avait été demandé et rien de plus.

Préservant sa vie privée, il a philosophiquement conclu que : « Dans chaque crise, il y a toujours moyen de sortir plus fort. Il y a toujours quelque chose de très important à apprendre dans les difficultés ».

Alexandre Huillet

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