Ahmadreza Djalali, professeur de la VUB détenu en Iran depuis 7 ans © VUB

Pétition d’Amnesty en faveur du professeur iranien à la VUB risquant la peine de mort

Amnesty International a lancé jeudi une pétition en faveur d’Ahmadreza Djalali, un médecin iranien enseignant notamment à la VUB, menacé d’être condamné à mort en Iran. L’organisation de défense des droits humains demande notamment aux autorités iraniennes de lui garantir un accès à un professionnel de santé ainsi qu’à l’avocat de son choix en vue de lui assurer un procès équitable.

Les signatures récoltées seront déposées à l’ambassade d’Iran, à Bruxelles, le 14 février prochain. Arrêté le 25 avril dernier lors d’un voyage dans sa famille en Iran, Ahmadreza Djalali est détenu depuis lors à la prison d’Evin. D’après les autorités iraniennes, M. Djalali aurait collaboré avec des « Etats ennemis ».

Le 31 janvier dernier, sans que son avocat ne soit présent, il a été présenté devant la justice, où il lui a été signifié qu’il était accusé « d’espionnage » et pourrait être condamné à mort. Son état de santé s’est en outre détérioré en raison d’une grève de la faim entamée le 26 décembre 2016.

L’organisation demande à la Belgique de continuer, dans le cadre de cette affaire, à mettre la pression sur les autorités iraniennes. Les médecins du European Master in Disaster Medicine, une formation qui enseigne la médecine de catastrophe, ont déjà lancé une pétition le 2 février « contre la peine de mort infligée à leur collègue iranien », disaient-ils. 190.000 internautes ont déjà signé la pétition des médecins. Mercredi, l’ambassadeur d’Iran en Belgique a toutefois assuré qu’Ahmadreza Djalali était encore en préventive et n’avait pas été condamné.

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