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Pas malin de poser des exigences pour la formation du gouvernement fédéral, selon Rutten

Le Vif

La présidente de l’Open Vld, Gwendolyn Rutten, estime préférable que le gouvernement fédéral dispose d’une majorité solide et stable après les élections du 25 mai prochain, du côté flamand aussi. « Mais ce qui n’est pas malin, quel que soit le parti, c’est de poser des exigences qui rendraient encore plus difficile la formation d’un gouvernement », a-t-elle déclaré lundi dans l’émission De Ochtend de la VRT.

Durant le week-end, plusieurs membres du parti de Gwendolyn Rutten se sont exprimés sur le prochain scrutin. Le vice-Premier ministre Alexander De Croo et le sénateur Jean-Jacques De Gucht ont plaidé pour des gouvernements symétriques, avec donc les mêmes partis à la manoeuvre en Flandre et au fédéral, tandis que le député Vincent Van Quickenborne a laissé entendre qu’une majorité flamande dans l’équipe fédérale ne devait pas être une nécessité, comme c’est le cas actuellement.

Leur présidente a déclaré à la radio que les cinq prochains mois constituent un moment unique pour sortir de la crise et que les différents gouvernements feraient donc mieux de collaborer. « Cela semble logique de proposer un programme et une vision pour la société. Qui sera dans quel gouvernement, c’est l’électeur qui choisira », a-t-elle indiqué.

Gwendolyn Rutten a encore fait remarquer que dans le passé, des gouvernements fédéraux ont été constitués sans majorité côté francophone, mais qu’il s’est agi de « gouvernements forts, économiques ». « Le plus important, c’est la politique qu’on veut mener ».

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