Francois Bellot © Belga

Pas encore de service minimum sur le rail à la rentrée

Seuls entre 0,5% et 15% des cheminots ont débrayé lors des mouvements de grève de mai 2016, a souligné mercredi sur la Première (RTBF) le ministre de la Mobilité François Bellot (MR), au sujet du service minimum sur le rail. « Je ne compte pas passer en force. S’il n’y a pas trop de remarques du Conseil d’Etat, le texte sera déposé vers le 25 juin », a-t-il précisé.

« Il y a 50 ans qu’il n’y avait pas eu de grève pendant douze mois sur le rail », s’est réjoui M. Bellot.

Constatant qu’une « large majorité » des cheminots ne participe pas aux mouvements, le ministre veut offrir un service minimum basé sur eux. Les grèves entraînent une « paralysie des grandes villes », c’est donc une « question de responsabilité », estime-t-il.

Le gouvernement a laissé deux ans à la concertation sociale, rappelle M. Bellot, qui appelle désormais les syndicats à « choisir un autre moyen de contestation ».

Wifi

Au sujet de la connectivité, le ministre affirme qu’un essai « concluant » a été réalisé l’an dernier. Un opérateur sera choisi fin 2017 ou début 2018. Les salles d’attente des gares seront les premières à bénéficier du Wifi, puis les trains en seront « progressivement » dotés. Les nouveaux véhicules qui arriveront en 2018 seront « pré-équipés », a encore dit M. Bellot.

Concernant le concert de Coldplay le 21 juin au stade Roi Baudouin et la polémique selon laquelle davantage de trains ont été mobilisés pour les fans flamands du groupe britannique, le ministre précise que c’est l’opérateur du spectacle qui a pris l’initiative de contacter la SNCB. « Il a demandé cinq liaisons supplémentaires vers la Flandre en garantissant de financer un éventuel déficit. On va voir si l’on peut demander de retarder d’une demi-heure » certains trains vers la Wallonie, « mais pas sur les mêmes bases que l’organisateur ».

Survol de Bruxelles

Enfin, dans le dossier du survol de Bruxelles, M. Bellot déplore l’absence de consensus à tous les étages. « J’ai formulé des propositions, des compagnies comme Ryanair aussi (…). Il y a une guerre entre les gouvernements flamand et bruxellois », constate le ministre, qui précise que la redéfinition des mesures de vent sera la première priorité et qu’une mesure sera prise « très rapidement ».

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