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Pas de repos à Chypre pour les soldats de retour d’Afghanistan

Les militaires revenant de mission dans le nord de l’Afghanistan à la fin du mois ne séjourneront pas à Chypre pour « décompresser » durant trois jours avant de rentrer en Belgique, a annoncé mercredi le ministre de la Défense, Pieter de Crem (CD&V).

« Les moyens actuels (en matière d’assistance psychologique lors d’une telle mission ou à son issue) sont suffisants », a-t-il indiqué en commission de la Défense de la Chambre.

« Le projet à Chypre ne s’impose pas », a-t-il ajouté en réponse à des questions des députés Philippe Blanchart (PS) et Denis Ducarme (MR).

Ceux-ci l’avaient interrogé sur un projet élaboré au sein de l’état-major de la Défense et consistant à faire transiter par un « sas de décompression » les militaires revenant de plusieurs mois de mission en Afghanistan afin de faciliter le retour à la vie quotidienne et réapprendre la vie familiale et en société.

Ce projet-pilote concernant une centaine de militaires en fin de mission à Kunduz (nord de l’Afghanistan) entre le 26 et le 29 octobre n’avait, dans un premier temps, pas été soumis au ministre.

Il s’inspirait d’exemples néerlandais et français, qui se déroulent aussi à Chypre « pour un montant de 400 euros par personnes », selon M. De Crem.

Le ministre a expliqué mercredi que selon lui les moyens actuels « devraient suffire »: les conseillers en opérationnalité mentale (COM), qui accompagnent certains détachements en opération, « en première ligne », et le Centre de santé mentale (CSM), de l’hôpital militaire Reine Astrid de Neder-over-Heembeek, qui dispose d’une équipe pluri-disciplinaire « en deuxième ligne ».

Levif.be avec Belga

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