© Tomorrowland

Pas de croix, drapeau arc-en-ciel ou encore de t-shirt « Che Guevara » à Tomorrowland

Stagiaire Le Vif

Ni drapeaux, ni foulard, ni croix ,… cette année au festival Tomorrowland. Les autorités locales ont décidé d’interdire le port de signes politiques et idéologiques par mesure de sécurité, rapporte le journal De Morgen.

Tomorrowland, l’un des festivals d’été les plus convoités de Belgique, débute dans deux jours. Plusieurs fois récompensé, cet évènement attend pas moins de 180.000 amateurs d’électro de plus de 200 nationalités différentes. Afin d’éviter tout incident, les communes de Rumst et Boom ont pris des mesures de sécurité.

Selon le bourgmestre de Rumst, Wendy Weckhuysen (CD&V), toute apparence suggestive d’une conviction politique ou idéologique devra rester à la maison. Foulards, drapeaux nationaux et t-shirts arc-en-ciel ne seront donc pas admis sur le site. Au camping comme dans la ville, ces règles seront de vigueur. Toute personne ne les respectant pas, se verra alors exclue du festival. Le bourgmestre de Boom, Jeroen Baert (N-VA) confirme que cette décision s’applique également dans sa commune.

L’opposition réagit. Louis Schoofs (Groen) dénonce une violation de la liberté d’expression, une législation bâclée. « La commune ne peut pas simplement imposer un code vestimentaire. Je comprends parfaitement que, par exemple, on veuille interdire des slogans racistes. Mais si, comme ceux-ci, les interdits sont établis dans notre ordre juridique, la commune devrait le préciser. De là à interdire un pull, il y a une marge. »

Les organisateurs du Tomorrowland ont quant à eux été surpris par cette décision. Cependant en 2010, une bagarre avait éclaté entre des hooligans du Club de Bruges et d’Anderlecht lors du festival. Après cet incident, le bourgmestre de Rumst a préféré insister sur les mesures de sécurité.

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