/ © Reuters

« Pas d’électricité durant près de 50 heures cet hiver »

Le Vif

La Belgique risque de manquer de courant durant 49 heures entre le 1er novembre et le 31 mars, et, en cas d’hiver exceptionnel, ce risque pourrait grimper à 116 heures. Tout cela en tenant compte de la réserve stratégique de 850 MW qui se met actuellement en place. Tel est le constat qui ressort du dernier rapport qu’a remis le gestionnaire du réseau Elia à la secrétaire d’Etat à l’Energie Catherine Fonck et que relaie L’Echo mardi.

« Cela ne veut pas dire qu’il y aura 49 heures de délestage », répond Mme Fonck dans une interview au quotidien économique, précisant qu’elle espère éviter les délestages, notamment grâce aux mesures qu’elle est en train de prendre telles que la sensibilisation du citoyen, les dispositions en matière d’éclairage des bâtiments publics et des autoroutes et le tarif de déséquilibre de 4.500 euros/MWh qui doit inciter les fournisseurs à jouer sur l’offre et la demande de leurs clients. La secrétaire d’Etat évoque en outre la possibilité que la centrale Doel 4 soit à nouveau disponible d’ici à la fin de l’année. « Statistiquement, les mois les plus difficiles sont ceux de janvier et février. Pour cette période, si Doel 4 redémarre, on se retrouve avec un risque moyen de pénurie de 5 heures, et non plus de 49 heures. Et en cas d’hiver exceptionnel (…), on est à 29 heures de pénurie au lieu de 116 heures. »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire