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Oxfam-Solidarité rappelle que des mesures internes ont été prises

Après les révélations faites vendredi et dimanche concernant des collaborateurs qui auraient invité des prostituées lors de leur mission au Tchad il y a plus de dix ans et en Haïti en 2011, Oxfam-Solidarité s’est dit, dimanche, indignée et consternée.

L’organisation parle de « pratiques inacceptables de la part d’employés de la branche britannique d’Oxfam » et rappelle, par la même occasion, que des mesures ont été prises en interne pour prévenir ce type de comportements indécents. L’ONG ne confirme toutefois pas encore les événements qui se sont produits au Tchad.

« Nous sommes profondément choqués et consternés par les dernières révélations du Tchad. Bien que nous ne puissions pas corroborer l’information pour le moment, cela met à nouveau en évidence le comportement inacceptable d’un petit nombre de personnes et la nécessité d’adopter une approche sectorielle pour s’attaquer au problème. Nous voulons aussi engager des discussions au sein du secteur humanitaire et de la coopération internationale au sens large pour mettre en place des mécanismes efficaces d’échanges d’informations au sujet de membres du personnel ayant été impliqués dans des affaires de ce type », a souligné Stefaan Declercq, secrétaire général d’Oxfam-Solidarité.

Après Haïti, des mesures ont été prises, précise l’ONG: « mise en place d’un comité de protection avec des personnes de confiance, d’un numéro d’appel pour dénoncer ce type d’abus et programmes de sensibilisation en interne tant sur la prévention que sur la manière de traiter les plaintes. (…) L’accompagnement des victimes est aussi au centre de ces nouvelles mesures. »

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