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ONU: la Belgique poursuit son effort pour un siège au conseil de sécurité

La Belgique mènera cette semaine à New York une intense campagne diplomatique dans le cadre de sa candidature à un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2019-2020.

Le Premier ministre Charles Michel, le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, mais aussi le ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, ne manqueront pas d’aborder ce sujet lors des multiples entretiens bilatéraux qu’ils mèneront en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Les ministres entendent poursuivre les efforts déployés depuis le lancement de la campagne belge, car la concurrence pour le siège disponible n’est pas mince. L’Allemagne et Israël sont en effet engagés dans la course aux côtés de la Belgique.

L’Assemblée générale de l’ONU constituera l’une des dernières occasions d’envergure pour engranger des soutiens, même si la campagne diplomatique se poursuivra par la suite dans d’autres sommets.

Bien que le ministre Reynders ait obtenu un nombre non négligeable de promesses de vote depuis le lancement de la campagne belge, l’issue du scrutin – prévu au printemps 2018 – demeure impossible à prédire dans la mesure où le vote des Etats siégeants à l’Assemblée générale se déroule à bulletin secret.

« Il ne faut pas relâcher la pression », soulignent plusieurs observateurs avisés, qui précisent que « des soutiens formels ne se traduisent pas toujours en vote ».

Les ministres fédéraux présents cette semaine à New York tenteront en tout cas de mettre toutes les chances du côté belge en multipliant les entretiens. Ils devraient entre autres insister sur la longue tradition diplomatique de la Belgique et sa capacité à trouver des compromis.

Des bilatérales sont notamment déjà planifiées avec le Bouthan, l’Equateur, la Macédoine, l’Iran, l’Irak, Maurice, le Maroc, l’Albanie ou encore la Républque dominicaine.

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