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Onkelinx attend l’idée qui changera tout

La vice-présidente PS Laurette Onkelinx a déclaré attendre une ‘idée originale’ de l’informateur Didier Reynders afin de relancer les négociations institutionnelles.

Interrogée sur le rôle de l’informateur lors d’entretiens accordés au quotidien Le Soir, De Morgen et Matin Première (RTBF), Laurette Onkelinx a déclaré vouloir orienter le débat sur le contenu des réformes plutôt que sur les partis participant aux négociations : « Dire j’aime bien les uns, j’aime moins les autres, c’est inintéressant. Non, on attend l’idée originale » insiste-t-elle.

Si les tentatives de relance des négociations échouent, la vice-Première ministre PS s’oppose à l’organisation immédiate d’élections : « j’espère qu’il va réussir, mais s’il ne réussit pas, il faudra que des hommes et des femmes courageux reprennent le flambeau », déclare-t-elle au Soir.

Elle ajoute : « il faut de la patience. Le vote, ça servirait à quoi ? La situation risque d’être encre beaucoup plus compliquée, et peut-être ne pourra-t-on plus échapper à la question ‘ Peut-on conserver le pays ?' ».

Elle souligne néanmoins ses réticences à voir le sp.a écarté des négociations, jugeant, sur les ondes de la RTBF, que « les électeurs ont placé les socialistes comme la première famille politique de ce pays ».

Mme Onkelinx réitère aussi ses critiques contre le CD&V, qu’elle accuse d’être « devenu le plus grand ennemi de Bruxelles ». Selon elle, la volonté des chrétiens-démocrates de scinder les allocations familiales revient à « introduire une pomme de discorde entre les Bruxellois ».

A ce sujet, Laurette Onkelinx exprime sa divergence avec le vice-président du PS, Philippe Moureaux. Celui-ci rappelle dans un entretien à « La Libre Belgique » sa plus grande disposition au compromis en la matière. « Quand j’ai osé parler du transfert des allocations familiales, j’ai reçu une volée de bois vert du côté francophone. Il est parfois dangereux d’avoir raison trop tôt », a-t-il dit.

Tout comme Laurette Onkelinx, Philippe Mouraux refuse le scénario de nouvelles élections à court terme, qui ne bénéficieraient qu’à la N-VA. « Bart De Wever a vu les derniers sondages, il a pleuré à l’enterrement de Mme Morel, ce qui lui a fait entre 2 et 4% de plus. Il a donc envie que cela se passe vite. Mais ce n’est pas lui qui décide seul du calendrier politique. Des élections, ce serait un scandale vis-à-vis de l’opinion publique », estime-t-il.

Comme on peut le voir dans la Libre Belgique, la vice-Première ministre PS Laurette Onkelinx verrait bien les femmes jouer un rôle plus important pour débloquer la crise politique actuelle. C’est en tout cas ce qu’elle a imaginé pendant un entretien accordé au Soir.

Le Vif.be, avec Belga

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