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« On ne peut pas jouer avec le fédéralisme belge au risque de le briser »

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a lancé samedi un appel à la mise en oeuvre « intégrale et loyale » du « nouveau fédéralisme belge » issue de la sixième réforme de l’Etat.

Dans une allusion voilée à la polémique entre le gouvernement fédéral et ceux de certaines entités fédérées au sujet de la répartition des recettes de l’Impôt sur les Personnes Physiques, M. Vervoort a estimé qu’il était l’heure de se ressaisir.

« Le nouveau fédéralisme belge issu de la sixième réforme de l’Etat doit être intégralement et loyalement mis en oeuvre… Le gouvernement bruxellois assume ses responsabilités en la matière et telle doit être la conduite de tous nos interlocuteurs », a déclaré le ministre-président bruxellois à l’occasion de la séance académique organisée au parlement bruxellois dans le cadre de la Fête de l’Iris.

M. Vervoort s’exprimait devant un parterre de personnalités aux premiers rangs desquelles, outre le gouvernement bruxellois et de très nombreux parlementaires bruxellois, le Premier ministre Charles Michel, le ministre-président wallon Paul Magnette, les présidents des parlements de la fédération Wallonie-Bruxelles Philippe Courard, et flamand Jan Peumans, mais aussi plusieurs ministres de la fédération (e.a. Joëlle Milquet et Rachid Madrane), ou encore le président du PS Elio Di Rupo, pour ne citer qu’eux.

« On ne peut jouer avec le fédéralisme belge au risque de le briser. On ne peut jouer à la politique du fait accompli, en dehors de toute concertation, par ailleurs inscrite dans le marbre de nos lois spéciales », a ajouté le ministre-président bruxellois estimant qu’il était l’heure de se ressaisir.

Le discours de Rudi Vervoort a par ailleurs été longuement consacré aux premières réalisations du gouvernement bruxellois PS-FDF-cdH; Open Vld-sp.a-CD&V mis en place l’été dernier.

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