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Obama en Belgique pour une visite de 22 heures

Le Vif

Le président américain Barack Obama est arrivé mercredi soir à Bruxelles pour sa première visite -limitée à moins de 24 heures- en Belgique au cours de laquelle il doit se rendre à un cimetière militaire américain de la première Guerre mondiale, participer à un sommet avec l’Union européenne et prononcer le seul discours de sa tournée européenne, consacré aux relations transatlantiques.

Le président américain Barack Obama est arrivé mercredi soir à Bruxelles pour sa première visite – limitée à moins de 24 heures – en Belgique au cours de laquelle il doit se rendre à un cimetière militaire américain de la première Guerre mondiale, participer à un sommet avec l’Union européenne et prononcer le seul discours de sa tournée européenne, consacré aux relations transatlantiques.

L’avion présidentiel, un Boeing 747 modifié dont l’indicatif radio est « Air Force One », s’est posé vers 21h15 à l’aéroport de Bruxelles-National en provenance des Pays-Bas, où M. Obama a participé durant deux jours au 3ème sommet sur la sécurité nucléaire (NSS). Le locataire de la Maison Blanche a été accueilli à sa descente par le roi Philippe et le Premier ministre Elio Di Rupo, a constaté l’agence BELGA.

Le président se rendra mercredi matin au cimetière militaire américain Flanders Field de Waregem – le seul du genre en Belgique à abriter des tombes de soldats américains tués lors de la première Guerre mondiale -, où il déposera une gerbe et s’entretiendra avec le roi Philippe et M. Di Rupo durant le volet bilatéral de sa visite, au départ axée sur un (rare) sommet UE-Etats-Unis.

« Ce sera un moment fort dans les relations entre les Etats-Unis et la Belgique », avec la présence des deux chefs d’Etat en cette année de commémoration du début de la première Guerre mondiale, a souligné un responsable belge sous le couvert de l’anonymat. M. Obama rejoindra ensuite Bruxelles pour un sommet UE-Etats-Unis réduit à 75 minutes en compagnie des présidents du Conseil européen et de la Commission, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso.

La situation en Ukraine sera à l’agenda des discussions, mais aussi l’Iran et les négociations en vue de conclure un accord de libre-échange, connu sous le nom de « partenariat transatlantique de commerce et d’investissement » (TIPP). Il s’agira de la première visite du président Obama au siège des institutions européennes depuis son arrivée au pouvoir, en janvier 2009. Elle intervient dans le contexte de négociations ardues sur cet accord de libre-échange et des retombées de l’affaire Edward Snowden, ancien analyste du renseignement américain qui a révélé l’ampleur des opérations de surveillance américaines à l’étranger. M. Obama s’entretiendra ensuite avec le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, notamment de la manière de renforcer la sécurité des pays alliés d’Europe de l’est, inquiets de l’annexion de la Crimée par la Russie, selon la Maison Blanche.

Là aussi, la situation en Ukraine devrait être évoquée, alors que les Etats-Unis souhaitent rester engagés dans une Alliance transatlantique forte (l’Otan, ndlr) et rester un acteur de sécurité en Europe. Le président prononcera enfin vers 17h45 au Palais des Beaux Arts son seul discours de cette tournée en Europe et en Arabie saoudite. Il sera consacré à sa vision des relations transatlantiques et de la sécurité européenne, en présence à nouveau du roi Philippe.

Après son discours, M. Obama s’envolera vers 19h45 pour Rome. Il sera reçu jeudi au Vatican en audience privée par le pape François, avec lequel il compte parler de leur « engagement commun dans le combat contre la pauvreté et la croissance des inégalités ». Il rencontrera aussi son homologue italien Giorgio Napolitano et le nouveau Premier ministre Matteo Renzi, avant de conclure sa tournée par un crochet vendredi et samedi en Arabie saoudite, un allié traditionnel des Etats-Unis au Moyen-Orient.

Les artères autour de The Hotel entièrement fermées à la circulation

Obama devrait passer la nuit la nuit de mardi à mercredi à The Hotel, situé sur le boulevard de Waterloo. Une foule de 300 personnes s’est massée sur le trottoir de l’avenue de la Toison d’Or, en face de The Hotel, dans l’espoir d’apercevoir Barack Obama. Un important dispositif policier est installé dans le périmètre de The Hotel et des tireurs d’élite sont visibles sur les toits de certains bâtiments du voisinage immédiat de l’hôtel.

Moins de trafic vers Bruxelles mercredi matin

La situation est particulièrement calme vers la capitale et sur les routes bruxelloises mercredi matin, notamment sur la petite ceinture. Les principaux embarras de circulation liés à la visite de Barack Obama sont surtout attendus dans la matinée et l’après-midi. Les perturbations pourraient débuter « dans l’heure », d’après la direction route de la police de Bruxelles Capitale-Ixelles.

Le réseau de la Stib sera également perturbé mercredi. Il est recommandé aux voyageurs de privilégier le métro et le tram pour leurs trajets vers et depuis le centre-ville. Les lignes de tram 92 et 93 seront interrompues de 8h30 à 20h entre Botanique et Louise. Les lignes de bus 12, 21, 22, 27, 36, 60, 64 et 79 seront limitées à Maelbeek alors que les bus 34, 38, 54, 71 et 95 seront limités à la place du Luxembourg. Les véhicules reprendront leur itinéraire habituel aux alentours de 20h.

La situation aux abords de « The Hotel » très calme

La situation était très calme mercredi matin aux abords de « The Hotel », l’hôtel bruxellois où Barack Obama a passé la nuit, une heure avant le départ du président américain pour Waregem. A part quelques équipes de télévision, aucun groupe de curieux ne s’est amassé sur le trottoir en face de l’établissement pour tenter d’apercevoir brièvement le chef d’État. Des patrouilles de police et du personnel de sécurité circulent dans les environs.

La circulation est interrompue sur le boulevard de Waterloo entre Porte de Namur et le rond-point Louise et tous les piétons qui veulent se rendre au-delà du « The Hotel » sont contrôlés. Les seuls véhicules autorisés à circuler sur le boulevard sont contrôlés par le Secret Service.

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