© Belga

Numéro Inami : le conseil flamand des étudiants en médecine plaide pour le maintien de la limitation

Le conseil flamand des étudiants en médecine (VGSO) plaide pour le maintien de la limitation du nombre de numéros Inami, a-t-on appris lundi. L’association réagit ainsi aux manifestations organisées par les étudiants francophones en médecine et dentisterie en vue d’obtenir un numéro Inami pour tous les diplômés.

Dimanche, le VGSO s’est entretenu avec des membres du CIUM, son homologue francophone. « Nous nous sommes séparés sans accord », relate le VGSO sur son site internet. D’après le cercle flamand, permettre soudainement à des milliers d’étudiants d’obtenir un numéro Inami en quelques années n’est pas une solution, au contraire. Une telle mesure aurait « un impact sur la santé des patients et sur les dépenses publiques », prédit-il. « Sur le plan pratique aussi, il y a des objections à laisser entrer sur le marché du travail un tel nombre de médecins, en raison du manque de lieux de formation. » Le VGSO encourage plutôt la mise en place d’une procédure de sélection à l’entame des études universitaires, comme cela existe en Flandre, afin que le nombre d’étudiants en médecine corresponde aux besoins de la société. Les éventuels surplus ou pénuries de médecins doivent cependant être corrigés à court terme, estime l’association. « Il n’est pas responsable d’imposer à toute une génération les conséquences d’une mauvaise gestion depuis l’instauration du numerus clausus. » « Un accord humain mais réaliste et négocié avec les différents acteurs doit être adopté », conclut le conseil estudiantin.

Contenu partenaire