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Numéro Inami : 30% des étudiants en médecine sont prêts à jeter l’éponge

D’après les rumeurs qui montent des auditoires de médecine, environ 30% des étudiants francophones qui terminent leur 7e année de médecine sont découragés face aux quotas Inami. Ils envisagent de boycotter l’examen de la mi-décembre, rapporte L’Echo mercredi.

Cet examen est pourtant déterminant pour la réussite de leur cursus. Il balaye les 4 années d’étude précédentes, et compte pour 50% des points. En baissant les bras, ces étudiants envisagent de présenter leur examen dans un an. Une fois que le problème sera résolu…s’il l’est.

Le ministre de l’Enseignement supérieur en Communauté française, Jean-Claude Marcourt, et la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, vont tenir une réunion au sommet vendredi afin de déminer ce dossier.

Les étudiants en médecine de l’UMons favorables à une sélection après la 1ère année

Les étudiants en médecine de l’Université de Mons sont favorables à 86% des voix à l’instauration d’une procédure de sélection au terme de la première année de médecine, indiquent le Comité Inter-Universitaire des étudiants en Médecine (CIUM) et l’Université de Mons mercredi dans un communiqué.

Les étudiants en médecine de la faculté de Mons ont tenu une assemblée générale mardi soir pour se prononcer sur le dossier des quotas Inami. Il en ressort que 86% d’entre eux sont favorables à l’instauration d’un système de sélection à l’issue de la première année d’étude; un système qui serait exclusivement basé sur les cours du second quadrimestre, lesquels ont une vocation médicale, peut-on lire dans le communiqué.

La ministre fédérale de la Santé, Maggie De Blok, envisage à ce stade deux pistes de solutions qui impliqueraient l’élaboration d’un « lissage positif » ou d’un « lissage négatif » pour résoudre le problème actuel des numéros Inami. Dans les deux cas de figure, la solution nécessite la mise en place d’une sélection au sein des études de médecine par la Fédération Wallonie-Bruxelles et son ministre de l’Enseignement supérieur. Le premier système (lissage positif) permettrait de débloquer des numéros Inami supplémentaires (rajoutés aux quotas de base) pour les étudiants surnuméraires actuellement en cours de cursus, tandis que le second système impliquerait un prélèvement sur les prochaines années et donc une sélection bien plus drastique à l’entrée vu le prélèvement « à l’avance » des numéros Inami sur les quotas de base.

Les étudiants de médecine de l’UMons sont convaincus de la nécessité de cette sélection. Et dans l’idéal, elle devrait être suivie d’un lissage positif permettant une immunisation de tous les étudiants en cours de cursus.

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