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Nucléaire : Wathelet menace à son tour Electrabel

Le secrétaire d’État à l’Énergie Melchior Wathelet voit deux réponses à la menace d’Electrabel de fermer Tihange 1 dès 2015 : la réquisition pour assurer l’approvisionnement ou la sollicitation du co-propriétaire de la centrale, l’électricien français EDF.

Dans le plan approuvé mercredi par le comité ministériel restreint, « il existe enfin un mécanisme qui peut interdire à un opérateur de fermer une centrale si on en a besoin en termes de sécurité d’approvisionnement », a rappelé M. Wathelet (cdH) jeudi sur La Première (RTBF).

Il se dit satisfait de constater que « les mécanismes de chantage ne sont plus possibles ». Outre cette possibilité, Melchior Wathelet évoque l’option de se tourner vers un autre interlocuteur, EDF, qui possède 50 pc de Tihange 1, a-t-il rappelé comme il l’avait fait mercredi soir dans Terzake, lorsqu’il avait évoqué un coup de bluff d’Electrabel.

« Fermer serait illogique puisque le plan prévoit une garantie de rentabilité juste. Le but n’est pas que quelqu’un perde de l’argent sur un investissement », a-t-il fait observer.

M. Wathelet dit ne pas avoir l’intention « de se lancer dans une guerre » et comprend la volonté de l’électricien de « voir clair » alors que se profile un lourd investissement – Electrabel évoque 500 millions d’euros – pour prolonger Tihange 1.

Le gouvernement belge, en optant pour la fermeture de Doel 1 et 2 et la prolongation jusqu’en 2025 de Tihange 1, confirme à ses yeux la volonté de sortie du nucléaire, tout en se donnant les moyens d’orienter la politique énergétique vers les centrales TGV (turbine-gaz-vapeur), « flexibles et de plus en plus environnementalement acceptables », ainsi que le renouvelable.

Le Vif.be, avec Belga

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