© Image Globe

Nucléaire : Electrabel gagne du temps avec Doel 1

Electrabel aurait dû fourni le plan de démantèlement de Doel 1 le 15 février dernier, soit trois ans au plus tard avant la fermeture. L’énergéticien estime avoir encore le temps, car la fin de la production commerciale n’équivaut pas, selon lui, à la fermeture d’une centrale.

L’Ondraf (Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies) n’a toujours pas reçu d’Electrabel le plan de démantèlement pour Doel 1, qui aurait dû lui être soumis pour le 15 février 2012 au plus tard. Electrabel conteste cependant cette date butoir, indique mardi L’Echo.


Jusqu’à nouvel ordre, la fermeture des centrales de Doel 1 et 2 et celle de Tihange 1 sont prévues pour 2015. Or, un arrêté royal de 1981 prévoit que les exploitants d’installations nucléaires sont tenus d’envoyer, « en temps utile et au plus tard trois ans avant » la fermeture d’une centrale, un plan sur le démantèlement et le traitement des déchets à l’Ondraf.


Pour la centrale de Doel 1, entrée en service le 15 février 1975, Electrabel aurait dû remettre ce plan le 15 février dernier au plus tard, ce que l’entreprise n’a pas fait. Selon Electrabel, une rencontre serait programmée « dans un futur très proche » à ce sujet.


Interpellé à ce sujet la semaine dernière en commission de l’Economie, le secrétaire d’Etat à l’Energie, Melchior Wathelet, a expliqué que, selon Electrabel, la fermeture correspond à la cessation de toutes les activités nucléaires, et non à la fin de la production commerciale. Une fermeture qui n’interviendrait que trois à cinq ans après l’arrêt de la production d’électricité.


« Sur cette base, Electrabel estime donc que les plans de démantèlement des trois centrales censées fermer en 2015 ne doivent pas être présentés avant 2015 », a précisé Melchior Wathelet, sans dire s’il était d’accord avec cette interprétation de la législation.


LeVif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire