Bart De Wever © BELGA/Dirk Waem

« Nous allons renégocier, l’incident est clos »

Le président de la N-VA, Bart De Wever, a décrété dimanche « clos » l' »incident » causé par la remise en cause par le gouvernement flamand puis le fédéral d’avaliser l’accord trouvé le week-end dernier dans l’épineux dossier du partage des objectifs belges en matière de climat, à quelques semaines de la conférence internationale sur le climat de Paris.

« Nous allons poursuivre la négociation, l’incident est clos », a-t-il affirmé lors de l’émission dominicale de la VRT-télévision, De Zevende Dag.

Bart De Wever a ajouté qu’il était, pour son parti, « clair dès le premier jour » que les chiffres de cet accord conclu entre le fédéral et les trois Régions n’étaient pas corrects. Entre-temps d’autres (le fédéral) l’ont aussi constaté, a-t-il souligné.

La ministre bruxelloise Céline Frémault (cdH) – qui présidait les négociations – avait annoncé samedi dernier que les quatre ministres de l’Environnement du pays avaient conclu un accord de principe sur la répartition de l’effort. Mardi, la N-VA faisait toutefois savoir que l’accord devait être « complètement revu » (revenus des enchères de quotas CO2), estimant notamment que la ministre flamande, Joke Schauvliege (CD&V), avait outrepassé son mandat de négociation. Dans la foulée, le vice-Premier ministre N-VA au gouvernement fédéral, Jan Jambon, estimait que des questions se posaient également au fédéral et que « la charge des coûts » étaient « trop » importante « pour la Flandre ».

Selon le président des nationalistes flamands, il est apparu dès le premier jour pour son parti que les chiffres de l’accord n’étaient pas corrects et que cet accord serait « néfaste » pour les consommateurs flamands d’énergie qui seraient amenés à payer 130 millions d’euros.

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