© Belga

Non pas 55.000 mais 27.000 chômeurs exclus de leurs droits au 1er janvier 2015

Le Vif

La ministre de l’Emploi Monica De Coninck a relativisé jeudi à la Chambre la portée de l’étude de la FGTB qui a estimé que 55.000 personnes (32.000 en Wallonie) risquaient de faire les frais dans moins d’un an de la nouvelle politique d’insertion (personnes dont l’expérience professionnelle est insuffisante pour ouvrir des droits au chômage) de l’ONEM, qui limite ce type d’allocations à 3 ans depuis le 1er janvier 2012.

La ministre a indiqué qu’il fallait prendre en compte un certain nombre de mesures prises par le gouvernement pour insérer ces personnes sur le marché du travail, essentiellement des baisses de charges ciblées (Activa…). Elle a également évoqué sa proposition de chèque-service, même si celle-ci ne devrait pas voir le jour d’ici la fin de la législature faute de consensus. Enfin, la ministre a fait écho à la « garantie jeunesse », un dispositif créé via le Fonds social européen (FSE).

Face à la crainte des CPAS, qui se sont exprimés mercredi en Wallonie, la ministre a rappelé que le projet du fédéral était accompagné de compensations financières. Les CPAS ont évoqué ces compensations, dénonçant leur caractère dérisoire, un grief relayé jeudi par le député de la majorité Philippe Blanchert (PS).

Dans l’opposition, la députée Zoé Genot (Ecolo) a fustigé le « blabla » de la ministre, reprochant à la majorité de « créer de la misère et casser la sécurité sociale ». La député écologiste a épinglé les 27.000 unités évoquées par la ministre, lui rétorquant que même 5.000 exclus, ce serait déjà de trop.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire