Ni le diable ni un pis-aller : le MR est un partenaire solide !

L’échec, dans les entités fédérées francophones, des gouvernements à dominante socialiste a abouti à une crise politique grave pour Bruxelles et pour la Wallonie. Cette crise ne marque pas le début de l’échec, elle en est bien l’aboutissement.

Depuis deux ans et demi, les gouvernements Vervoort, Demotte et Magnette n’ont pu identifier les décisions à prendre ni les projets à mettre en oeuvre dans l’intérêt des Bruxellois et des Wallons.

Nul ne peut prophétiser quelle sera l’issue de la crise ni comment les blocages pourront être surmontés. Le Mouvement Réformateur, non responsable de cette situation, a été appelé, avec d’autres formations politiques, à chercher la meilleure réponse possible à celle-ci. Notre président Olivier Chastel y travaille pleinement.

Pour ma part, je voudrais ici aborder ce sujet sous une autre perspective : faire appel au MR, quoi qu’en aient pu dire certains, ce n’est faire appel ni au diable ni à un pis-aller. C’est, tout au contraire, envisager de travailler avec un mouvement progressiste, humaniste et ouvert. Un mouvement politique francophone dont l’importance et la stabilité se confirment de sondages en élections. Un mouvement dont le projet est réformateur, axé sur des réformes nécessaires, analysées et concertées. Réformes qui, durant le même temps où les gouvernements régionaux/communautaire n’avançaient plus, ont pu démontrer leur efficacité grâce à l’action du gouvernement fédéral de Charles Michel.

Que ce soit au plan économique et au plan social, en mettant en place les conditions nécessaires à la création de dizaines de milliers d’emplois nouveaux, ou que ce soit sur le terrain de la sécurité en prenant des mesures qui auraient dû être prises depuis longtemps dans la lutte contre la radicalisation et le terrorisme, ou bien encore en matière de Défense nationale, le MR, partenaire solide, relève un à un les défis auxquels notre pays est confronté.

Toutefois, atteindre des objectifs et engranger des résultats, ce n’est pas le tout. Il faut aussi que ceux-ci s’inscrivent dans le fil d’une éthique politique. L’éthique du libéralisme social, économique, culturel et politique, le MR en a réaffirmé et actualisé les lignes de force, les valeurs et les principes dans un Manifeste dont tout le monde peut prendre connaissance. Je mets quiconque au défi de relever un mot, un engagement, de ce Manifeste qui ne soit pas attaché à la promotion réelle des droits et libertés de chacune et de chacun. Que ce soit la création d’emplois, le développement des PME, le maintien du financement de la sécurité sociale (les derniers chiffres le démontrent), la réforme nécessaire des pensions, les choix de vie personnels, la solidarité intergénérationnelle, la transformation du projet européen ou les risques environnementaux et énergétiques, et enfin en matière de gouvernance et de transparence, nous traçons des pistes et avançons des idées qui sont ouvertes au débat. Sur ce dernier point, nous recherchons et sommes prêts à rechercher avec d’autres formations démocratiques les voies d’une nouvelle culture de la responsabilité publique. Par ailleurs, n’évitant aucun des combats démocratiques à mener contre les extrémismes de droite et de gauche, contre les populismes les plus sombres et les radicalismes incendiaires, le projet du MR n’est pas la propriété d’une partie de la population ni de ce que certains nomment une classe contre une autre ! Il s’agit d’un appel, adressé par un Mouvement, à l’ensemble des citoyens ! Quelles que soient l’origine et la condition sociale de ceux-ci.

Qu’il y ait des démocrates progressistes déçus par un socialisme ayant délaissé depuis tant d’années un tel travail de refondation est légitime. Je les invite, eux et tant d’autres, à lire sans oeillères et sans tabou ce qui définit le MR aujourd’hui. Certainement liront-ils ce que les Francophones de Bruxelles et de Wallonie sont en droit d’exiger des représentants politiques. La continuité dans le travail, l’efficacité dans l’action, la confiance dans le débat d’idées, l’engagement pour demain. Au sein de la Belgique fédérale, les compétences des Régions et celles de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont essentielles pour les familles, les allocations familiales, l’enseignement, la formation, la Recherche, l’emploi, la créativité culturelle… Laisser celles-ci en plan reviendrait à commettre une faute inexcusable vis-à-vis des jeunes générations. Beaucoup de temps a été perdu. Le moment est venu d’avancer.

[1] http://www.mr.be/sites/default/files/files/DoctrineOK.pdf

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