Neuf personnes sur dix en séjour irrégulier vivent avec moins de 450 euros par mois

Neuf personnes sur dix en séjour irrégulier en Belgique et 60 % des sans-abri vivent avec moins de 450 euros par mois, une somme qui représente la moitié du revenu considéré comme le seuil de pauvreté, indique une étude de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL) sur les conditions de vie des plus précarisés, commandée par le Service de lutte contre la pauvreté et la Politique scientifique Fédérale (BELSPO).

Proportionnellement, 14,7 % des Belges vivent sous le seuil de pauvreté, fixé à 900 euros par mois. Nonante-trois pour cent des personnes en séjour illégal et 50 % des sans-abri qui travaillent, le plus souvent au noir ou à temps partiel, demeurent sous le seuil de pauvreté, indique également cette étude.

Pour rappel, 4,8 % des Belges qui travaillent vivent avec moins de 900 euros. Un peu plus d’un sans-abri sur deux qui ne séjourne pas en centre d’accueil a accès à l’eau potable. Un tiers des sans-abri en Belgique ont accès à des installations sanitaires. Une personne en séjour illégal sur deux a un logement, dont 20 % sans installation sanitaire.

Soixante pour cent disposent d’un logement insalubre ou trop étroit. Un tiers de ces personnes consacrent plus de 40 % du revenu du ménage au loyer. L’enquête, réalisée au printemps 2010 par la KUL, en collaboration avec l’institut de sondage IPSOS, a été effectuée auprès de 275 sans-abri et 170 personnes en séjour irrégulier.

Le Vif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire