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Négociations : la loi de financement toujours sur la table

Les négociations sur la réforme de la loi de financement entre les huit partis avec le formateur Elio Di Rupo reprendront cette après-midi à 13 heures.

Les représentants des huit partis se sont retrouvés lundi à 14 heures. Le formateur a commencé par rencontrer séparément les présidents flamands et francophones. Il y a ensuite eu une réunion plénière. Puis, le formateur a repris la navette entre les groupes linguistiques.

Les présidents flamands ont quitté la présidence de la Chambre où se déroulent les négociations vers 21 heures 45. Le formateur a alors commencé une réunion avec les représentants des partis francophones.

Le groupe de travail intra-bruxellois à pied d’oeuvre

Le groupe de travail mis sur pied à l’initiative du formateur, Elio Di Rupo, dans la foulée de l’accord sur BHV et le refinancement de Bruxelles a entamé ses travaux hier matin autour des thèmes de la gestion de la sécurité, de la mobilité et de l’urbanisme en visant une simplification institutionnelle dans ces matières. Il les poursuit aujourd’hui durant toute la journée.

Sa mission : dégager une série de principes politiques défendus en commun par les représentants bruxellois des formations qui négocient au niveau fédéral.

Le groupe de travail est présidé par Philippe Moureaux, ex-président de la fédération bruxelloise du PS qu’il continue de représenter dans les négociations.

Hormis les « sherpas » (un par parti), chaque formation a envoyé un représentant : le ministre-président Charles Picqué (PS), les ministres Benoît Cerexhe (cdH), Guy Vanhengel (Open VLD), et Brigitte Grouwels (CD&V), les secrétaires d’Etat Christos Doulkeridis (Ecolo) et, à partir de mardi, Bruno De Lille (Groen! ) et les chefs de file parlementaire Vincent De Wolf (MR-libéral) et Elke Roex (sp.a).

Les échos discrets de la réunion de lundi sont très positifs quant au climat de travail. Celle-ci a été consacrée au dossier de la sécurité et s’est notamment attardée sur l’opportunité d’attribuer au ministre-président régional une compétence en matière de plan de sécurité à l’échelle des 19 communes, sans pour autant remettre en cause l’existence des zones de police, a-t-on indiqué dans l’entourage des participants.

Aujourd’hui, on aborde le thème sensible, sous certains aspects, de la mobilité en ce compris le dossier de l’aménagement du Ring qui entoure la capitale.

Le thème de l’urbanisme ne devrait pas poser de difficulté dans la mesure où la Région a déjà élargi son rayon d’action, dans le sens d’une simplification et d’une meilleure coordination, par rapport à un passé pas si éloigné, a-t-on fait remarquer.

D’autres dossiers pourraient être abordés tels que celui de la gestion du logement social de la capitale jusqu’à présent assurée par 33 Sociétés immobilières de Service public (SISP).

Le Vif.be, avec Belga

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