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N-VA : la suppression des cours de français pas à l’ordre du jour

Le parti nationaliste flamand N-VA s’est distancié mercredi des propos tenus par l’une de ses nouvelles recrues, l’avocat Vic Van Aelst, qui a suggéré de supprimer les cours de français dans l’enseignement flamand et de les remplacer par l’anglais comme deuxième langue.

Tout en affirmant avoir « beaucoup de compréhension » pour l’analyse faite par Me Van Aelst, la N-VA s’est refusé à en conclure que le français ne devait plus être enseigné en Flandre. « Le multilinguisme est un atout important. La discussion n’est dès lors pas à l’ordre » du jour », a affirmé le porte-parole du parti, Jeroen Overmeer.

« Les Flamands doivent arrêter les cours de français à l’école, ils doivent arrêter de tendre le bâton qui les bat depuis 180 ans », a déclaré M. Van Aelst dans une interview publiée mercredi par le journal ‘De Morgen’.

« Pourquoi ne ferions-nous pas en Flandre ce qu’ils font en Wallonie depuis 180 ans? Ils y enseignent quand même l’anglais comme deuxième langue, non? Le fait que nous enseignions le français est utilisé par les francophones comme excuse pour parler le français ici. Les francophones n’arrêteront leur lutte que quand le cabillaud au large de la côte d’Ostende parlera français », avait-il ajouté.

Le français est à présent une « langue insignifiante » qui n’est comprise que par « 3% de la population mondiale », avait encore dit l’avocat, une des dernières recrues du parti nationaliste.

Le Vif.be, avec Belga

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